Qui suis-je ?
Je fus art depuis lors je devins discipline,
Maintenant c’est un sport qu’il faut que l’on devine.
Dix mille ans dans les grottes aux parois je m’affiche.
Pharaon souviens-toi, hiéroglyphes en sont riches
Bien plus tard ce fut Rome, l’Arabie, et l’Albion,
Où les chefs guerriers l’érigeaient pour de bon,
C’est le mot triomphe qui succédait à son nom.
Les Mongols tout là-bas perfectionnaient son don.
0h ! Français, Azincourt contre lui quelle défaite !
Les Indiens bien plus tard ne furent pas à la fête.
Le progrès semble t’il lui fit entendre raison,
Pour des siècles endormi il était en prison.
Lors, le Club, un beau jour en voulant être sage,
Le sortit de l’exil, lui permit le voyage,
En voulant réunir les enfants près des plages,
Les parents en vacances en écrivent les pages.
L’olympisme en classique nous apporte des champions,
Belles cibles en effet qu’on se livre en tension.
Qu’on soit jeune ou adulte en bonne compagnie,
Tout ce sport ou loisir apporte philosophie.
En chasse, en campagne et bien sûr en nature,
C’est à pleine poignée qu’on y trouve une culture.
Cette école vous branche ? Vous ne serez sur la paille !
Pour le but trouvez donc distances qui vous aillent.
Saint Sébastien là-haut guidera ton berger,
Tiens ta corde, lisse tes plumes et surveille tes poupées.
Paradoxe quand on tire on y trouve art de vivre,
Car quoi ! pour un tube ta trajectoire est libre.
Pour les femmes et les hommes à chacun sa puissance,
Ton allonge, ton viseur, dans ton geste quelle aisance !
QUI SUIS-JE ? Le tir à l’arc comment l’avez-vous su ?
Merci d’avoir trouvé, « Archers je vous salue ! »
Geoffroy de Rocquencourt
An de grâce 2017